Pour ce qui est de la partie voyage de notre périple les choses n'ont pas été très simples.
Le transfert sur Paris était un peu juste et nous nous sommes retrouvés bloqués dans un couloir pendant 1/2h à cause d'un bagage abandonné.
Arrivé à Copenhague j'ai appris que ma valise contenant tous les dossiers médicaux était restée à Toulouse.
Par chance elle devait arriver par le vol suivant, j'ai donc du retourner à l'aéroport pour la récupérer.
Ce qui m'a valu, après la nuit blanche de la veille une nuit de 6 heures.
L'essentiel, le rendez-vous c'est bien passé mais le retour...
L'avion de Copenhague a eu du retard (neige et givre), nous n'avions que 15min pour le transfert.
Donc 800m de course avec les bagages cabine et Fabrice à porter.
Alors 800m avec une porte verrouillée à la sortie de l'avion (5min avant qu'on nous ouvre) des escaliers interminables à monter et des indications aléatoires.
Lorsque nous sommes arrivés au poste de contrôle sécurité notre avion n'était pas parti mais ...
Une poussette cane ça peut dissimuler une bombe alors on a eu droit à la totale.
Il a fallu sortir Fabrice, lui enlever son blouson, j'avais gardé 2 stylos bic translucide dans la poche qu'il a fallu repasser au rayons X au cas où, ils n'ont même pas voulus que je les jette.
Le ton est monté, alors ils ont pris leur temps: fouille au corps de tout le monde y compris Fabrice qui heureusement ce jour là n'était pas armé.
On a eu droit aux petites réflexions du genre: quand on doit prendre l'avion on part en avance (je n'ai pas mon brevet de pilote), on va appeler la police (dommage ils ne
l'ont pas fait).
J'ai même été menacé de 2 claques, malgré mon conseil elle n'est pas venue me les mettre.
Résultat nous avons raté notre correspondance.
Heureusement les gens d'Air France ont été sympa, eux, ils se sont débrouillés pour récupérer nos bagages car les médicaments de Fabrice étaient dedans
(bizarrement ils n'y sont pas obligés), puis il se sont assurés jusqu'au bout que nous n'aurions pas d'autres problèmes.
Nous avons donc passé une nuit à Paris pour prendre un vol le lendemain.
Conclusion, 10 heures d'avion, 48h de stress absolu pour 1h1/2 de rendez-vous.
Mais je crois que ça en valait vraiment la peine.
Ce post est là simplement pour dire qu'il n'est pas toujours facile de voyager avec un enfant handicapé.
Pourtant Fabrice est accompagné de deux adultes "valides", j'ose à peine imaginer les galères que doivent rencontrer les personnes en situation de handicap voyageant seules.
Il y a la possibilité de demander une assistance à l'aéroport mais il y a eu aussi des situations ou cette assistance au lieu de nous aider a faillit nous faire refuser l'accès à bord.
Tout dépend en fait de la bonne volonté du personnel qui nous prend en charge.
Jusqu'à présent nous n'avions rencontré que des gens de bonne volonté jusqu'à cette équipe de sécurité des aéroport de Paris (cette équipe de quatre seulement les autres ont été très bien).
Si ils passent par ici d'ailleurs, je les salue bien bas, en espérant que leur comportement ce jour là n'était dû qu'à un malheureux concours de circonstances.